dernière mise à jour le 24 février 2002 (last updated)

AMIS DU LONG SEJOUR

lettre numéro 9 (30/7/96)

 

Poème de Rose Peyre (30), décédée à l'âge de 91 ans (elle avait travaillé comme bourrelière). Ce texte nous a été transmis par Madame Madeleine Raynaud, VMEH1 :

 

Elle n'est pas triste la gare

où s'arrête le dernier train

qui, jour après jour me sépare

de ceux dont mon coeur est si plein

 

Ils marcheront, ceux que je quitte

pour continuer leur chemin,

je vois un mouchoir qu'on agite

un baiser au bout d'une main.

 

Je voudrais qu'un dernier sourire

sur ma bouche soit dessiné

afin que je puisse leur dire

tout le bonheur qu'ils m'ont donné.

 

Surtout il ne faut pas qu'ils pleurent

tous ceux-là que j'ai tant aimés

qu'un peu de mon âme demeure

pour les bénir tous, à jamais!

 

A l'aube qu'on dit la dernière

de ce jour, pour moi le premier,

vers tous ceux jamais oubliés

je m'en irai, dans la lumière,

retrouvant ceux qui m'ont quittée

commencer mon éternité

 

 

Nouvelles Brèves:

Toute proposition de nom pour désigner le bâtiment des nouveaux locaux est la bienvenue, quelle que soit son origine (personnes âgées, familles, bénévoles, personnels). Communiquer les propositions à Bernard Pradines.

 

Chronique médicale:

On distingue trois grands types de douleurs:

-les douleurs par excès de nociception (excès de stimulation nerveuse) qui nécessitent des traitements gradués : >aspirine ou paracétamol ( par exemple le DOLIPRANE*),

>morphiniques légers (comme l'EFFERALGAN-CODEINE*, le CODOLIPRANE* ou le DIANTALVIC*)  

> morphiniques forts (MOSCONTIN*, SKENAN LP*), morphine injectable

-les douleurs par déafférentation nerveuse (atteinte ou interruption nerveuse) qui répondent à des médicaments tels que le TEGRETOL*, les antidépresseurs (LAROXYL*, ANAFRANIL*)

-les douleurs psychogènes qui relèvent de la psychiatrie

 


 

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