mise en ligne le 30 avril 2004

mise à jour le 1er mai 2004

Règles d'or pour l'évaluation de la douleur

chez la personne âgée non verbalisante

Source :
Keela Herr, PhD, RN, and Sheila Decker, PhD, RN, GNP. Assessment of Pain in Older Adults With Severe Cognitive Impairment. Annals of Long-Term Care: Clinical Care and Aging 2004;12[4]:46-52.

Table II (page 50) : Take-Home Pearls for pain Assessment.

Attention : la traduction a été effectuée par l'auteur de ce site. Cette version française n'a pas été vérifiée quant à sa fiabilité et à sa validité après traduction.

1. Les soignants et les familles sont victimes de fausses idées et de mythes sur la douleur et sur son traitement chez la personne agée ne s'exprimant pas verbalement et souffrant d'une altération cognitive sévère. Il convient de reconnaître et de corriger ces considérations erronées.

2. La raison la plus habituelle expliquant le sous-traitement de la douleur réside dans l'absence d'évaluation.

3. Les personnes âgées souffrent de douleurs persistantes multiples qui doivent être évaluées : douleurs récentes ou anciennes.

4. Des stratégies alternatives sont importantes pour évaluer la douleur chez les personnes âgées qui ne peuvent pas communiquer leur douleur.

Remarque de l'auteur de ce site : il s'agit de l'observation du patient par son entourage. Autrement dit, l'hétéro-évaluation.

5. Des changements discrets de comportement provoqués par la douleur et / ou des changements dans les habitudes ou les activités peuvent être des indices de la présence de douleur chez les personnes souffrant d'altération cognitive sévère.

6. Si des changements comportementaux sont notés, il faut soupçonner la présence d'une douleur jusqu'à preuve du contraire.

7. Si vous éprouviez une douleur dans des circonstances similaires à celles que subit le patient, supposez que la personne non verbalisante l'éprouve de la même manière.

Remarque de l'auteur de ce site : les auteurs font ici allusion à la croyance dans une moindre douleur chez les personnes souffrant d'altération cognitive sévère.

8. L'utilisation des traitements antalgiques (approche à la fois pharmacologique et non pharmacologique) joue un rôle clef dans l'évaluation de la présence de douleur chez les personnes qui ne peuvent pas communiquer.

Remarque de l'auteur de ce site : autrement dit, il s'agit ici d'un test thérapeutique qui vise à vérifier la modification du comportement du malade sous traitement médicamenteux et non médicamenteux a visée antalgique.

9. L'implication de la famille et /ou des autres aidants peut être utile dans la reconnaissance des changements dans les habitudes ou les activités qui peuvent suggérer la présence de la douleur.

10. Informez les membres de la famille et les autres aidants sur la relation entre la douleur et les changements de comportement et d'activité afin de faciliter l'évaluation de la douleur.

11. Evaluer régulièrement est essentiel pour mesurer et surveiller la réponse aux traitements antalgiques et reconnaître la récidive de la douleur et /ou l'apparition d'une nouvelle douleur.

12. La même échelle doit être utilisée pour l'évaluation de la douleur et celle de l'efficacité de son traitement.

Remarque de l'auteur de ce site : il s'agit ici d'une échelle d'hétéro-évaluation.

13. La description des comportements concomitants de la douleur (spécifiques ou non) doit être communiquée aux autres soignants .

Remarque de l'auteur de ce site : la communication de l'information est ici cruciale dans la prise en charge de ces malades .


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